Depuis juin 2019, nous communiquons à travers de nos actualités concernant le lancement du diagnostic du réseau d’assainissement collectif de la commune de Vallon en Sully.
Un an plus tard, après l’événement de la crise sanitaire, les investigations sur le terrain réalisées par le bureau d’études IRH avait pu repartir.
Où en sommes nous en avril 2021 ? Voici donc quelques nouvelles !
(relire ici notre article de 2019 et celui de 2020)
Du 25 janvier au 8 mars, les techniciens d’IRH ont procédé à des analyses de mesures de jour et de nuit. La période ayant été particulièrement pluvieuse, ils ont remarqué que certains déversoirs d’orage étaient trop sollicités ce qui dénote d’une saturation d’eaux présentes dans le réseau. En effet, les eaux pluviales dites eaux claires, ainsi que les remontées de nappes, viennent s’ajouter aux eaux usées. Les déversoirs d’orage absorbent ces “trop pleins”. Ces observations contribuent à déceler les points faibles du réseau.
La dernière étape sur le terrain va consister en l’examen télévisuel de certains tronçons dits “sensibles” sélectionnés par les agents du SEA après proposition de IRH. Il sera procédé à un curage préalable bien sûr pour permettre une meilleure visibilité.
A noter : depuis le début, une modélisation hydraulique sur ordinateur représentant le réseau en son état d’après les données collectées sur le terrain est mise en place par les techniciens d’IRH. Ce procédé permet ensuite de simuler des situations extrêmes (fortes pluies par exemple) en un lieu précis et de voir comment les dispositifs réagiraient…une façon de pouvoir repérer les futurs travaux à programmer pour maintenir ou performer la santé de nos réseaux !
Une étude similaire a été engagée sur la commune de Saint Bonnet Tronçais quasiment en même temps que celle de Vallon en Sully et qui se trouve, actuellement, au même stade, après avoir subi au niveau planning de réalisation, elle aussi, les aléas de la crise sanitaire. Ce diagnostic permettra la programmation de futurs travaux notamment la création d’une nouvelle station d’épuration à filtres plantés de roseaux. Pour effectuer cette mission, le SEA a mandaté le bureau d’études EGIS.